Le 16 avril 2025 à 18h. médiathèque – Jacques Pereto
‘’Histoire des fêtes de quartier à Castelsarrasin’’
C’est à un retour dans le passé que Jacques Pereto a convié les nombreux castelsarrasinois présents à sa causerie, en ravivant le souvenir des fêtes de quartier. Pour beaucoup c’était l’occasion de faire ressurgir le souvenir de fêtes qu’ils avaient vécues enfants ou dont ils avaient eu l’écho par leurs parents. Comme l’a rappelé le conférencier, c’étaient d’abord dans une ambiance festive et un esprit de solidarité que les habitants des quartiers se lançaient dans les préparatifs. Chacun y allait de ses compétences ou de son esprit inventif pour la décoration des rues ou des places, la préparation des chars pour le défilé, la création de costumes… Sans oublier l’installation de l’estrade pour les musiciens qui animaient les bals populaires où bien des couples sont nés ! Alors, ressurgit le souvenir du dynamique ‘’Popaul Francazal’’ le familier bout en train castelsarrasinois.
C’est alors le moment de revivre les fêtes de Saint Jean, de Saint Louis, de la Sainte Marguerite, du Gravil, le concert du 14 juillet, la fête des pompiers, etc… chaque quartier se réjouissant dans une saine rivalité que l’on devine au travers des nombreuses photos d’archives projetées par Jacques Pereto. À ce moment, place au plaisir de reconnaître tel parent, tel voisin ou voisine, d’évoquer des anecdotes toujours aussi réjouissantes les unes que les autres, évocations et échanges avec Jacques Pereto qui se sont poursuivies à l’issue de la conférence comme si chacun voulait prolonger encore un peu ce moment de nostalgie.
Ces fêtes animaient les quartiers du printemps à l’automne, tous les samedis et dimanches. Ancrées dans le tissu social et culturel de la ville elles étaient avant tout des moments de partage, de solidarité et de joie collective, renforçant les liens communautaires dans des espaces où tout le monde se connaissait. Les habitants y retrouvaient une joie de vivre ensemble et un sentiment d’appartenance à une micro-communauté qu’ils ont parfois perdu avec la modernisation et les mutations sociales.