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Généraux montalbanais

Conférence sur « Les généraux montalbanais de la Révolution et de l’Empire » par Philippe Bon, le mercredi 16 février à 18h salle Marcelle Duba.

Du 20 avril 1792 avec la déclaration de guerre de Louis XVI à l’Autriche, jusqu’au 5 avril 1814 et l’abdication de Napoléon 1er, la France a connu vingt-deux années de guerre auxquelles ont participé quatorze généraux de Montauban ou de sa Généralité (le Tarn et Garonne n’a été créé qu’en 1808).

Tout d’abord pour Philippe Bon il est indispensable de rappeler le contexte géographique, historique et politique de cette époque troublée. Il décrit la grande diversité des origines locales, sociales et militaires, les carrières et les destins de ces hommes pour qui l’armée a souvent apporté une ascension sociale remarquable, unique dans notre histoire. Toutefois, un certain nombre de points communs rassemble ces Généraux notamment leurs campagnes militaires, leur ascension sociale, leurs ambitions de titres et de décorations mais aussi leur manque de caractère et d’indépendance vis-à-vis des différents régimes politiques.

À l’exception de François Bessières et Jean Pierre Doumerc, la plupart de ces généraux n’ont pas laissé de trace dans la mémoire collective. Mais il est juste de les citer pour leur rendre hommage : Jean BAGET, François BESSIÈRES, Jacques BOYÉ, Jean Baptiste de BRESSOLES de SISCE, Jean CASTELBERT de CASTELVERDE, Marie Anne Jean Alexandre DUBREUIL, Jean Pierre DOUMERC, Jean-Baptiste Antoine LAPLANCHE, Anne-Joseph Hippolyte de MAURES de MALARTIC, Jean François Louis PICAULT DESDORIDES, Jean Isaac SABATIER, Jean LA SABATIE, Jean-Marie Noël Delisle de FALCON de SAINT-GENIÈS, Pierre Marie Gabriel VIDALT du SIRAT.

      Le Général BESSIÈRES reste certainement le général montalbanais le plus connu en raison de ses mandats de maire de Montauban et de député des Cent Jours. Une rue de la ville porte son nom.

      Le nom du Général DOUMERC est gravé sur le pilier ouest de l’Arc de Triomphe. En outre son nom est donné à une caserne de Montauban.

La plupart des autres noms se sont éteints sauf la famille de Malartic et ses descendants dans les familles Reverdy et Bezard-Falgas.

Leurs histoires personnelles n’en restent pas moins mouvementées, au gré des nombreux évènements qui ont émaillé cette période ils se sont retrouvés au premier rang d’une nouvelle société en train d’émerger.